J'ai connu Xavier Grall à la Vie catholique dans les années 60. J'étais au chômage, et j'étais allé voir Georges Hourdin, qui était le patron de ce Groupe de presse, et c'est lui qui m'a recommandé à celui qui en était, je crois, le rédacteur en chef. J'ai donc effectué deux reportages pour Signes des temps, une autre publication du groupe, l'un sur les Bretons de Paris ( c'est à cette occasion que j'ai rencontré l'Abbé Gautier, de la Mission Bretonne à Montparnasse, Louison Bobet chez lui, en région parisienne, et le fameux Charles Le Quintrec, responsable du journal La Bretagne à Paris, dans les locaux de Ouest-France, alors sur les Champs-Élysées) et l'autre sur mon quartier de la Goutte-d'Or, que l'on appelait déjà la Casbah de Paris ! Ce qui me valut l'honneur, par la suite de figurer dans l'Annuaire des Dix Mille Bretons (paru en 1971), et d'entrer, toujours par la "filière" bretonne, à l'Agence France Presse, dirigée par un Breton de la grande époque gaullienne de Londres, Jean Marin, de son vrai nom Yves Morvan...
Dans les années 70, je fis paraître un opuscule qui portait un double titre "S.O.S. PRESSE-LIBAN" (Hersant, le papivore, venait de faire main basse sur le Figaro et France-Soir tandis que la guerre civile faisait rage au pays du Cèdre). Xavier Grall était rentré meurtri, blessé, cassé même de la guerre en Algérie. Après avoir publié quelques ouvrages, il avait décidé de "rentrer au pays", chez lui, en Bretagne. Ayant quelque mal à "faire parler" de mon livre, je lui en adressai un exemplaire dans le Finistère. C'est sa réponse que je publie ici. C'est un document. Ma façon à moi de commémorer le 30e anniversaire de sa disparition. (à suivre)
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