OBAMA ET MITCHELL FACE AU MUR DES LAMENTATIONS

En 1948, l'envoyé spécial de l'ONU, le comte Folke Bernadotte fut assassiné à Jerusalem par des "extrémistes" dont le chef était un certain Itzak Shamir, futur premier ministre d'Israël ! Les Netanyahu et autres Lieberman sont de la même veine. L'envoyé spécial d'Obama, G. Mitchell, doit donc s'attendre au pire. Il n'est pas seulement mandaté pour une médiation, mais pour concrétiser le projet de deux États sur le territoire de l'ancienne puissance mandataire... Le choc sera rude. Obama est en train de "réconcilier" les États-Unis avec tous les États qui faisaient "problème". Il a commencé par l'Europe, la Turquie, le monde islamique en général, l'Asie... Le voici en Amérique latine. Partout il fait la démonstration qu'il est tout à fait possible, pour Washington, de tourner le dos à la politique de Bush, en prônant la paix, la coexistence pacifique etc. Même avec Cuba, c'est possible ! Obama, qui se doute que le "gros morceau" se trouve au Proche-Orient, est en train d'encercler Israël en tissant sa toile à travers le monde. Un monde qui va découvrir qu'il est partout possible de parler de "paix et de réconciliation"... sauf en Israël ! Constat terrible pour ceux de Tel Aviv. "Nous ne serons jamais le 51e État des États-Unis" a dit l'un d'eux. Pourtant, au temps de Bush, cela apparemment ne faisait pas problème. George Mitchell est prévenu : son prédécesseur, le comte Bernadotte, lui aussi, voulait "deux" États en Palestine !