LE MOMENT EST VENU D'ABOLIR LE CHÔMAGE ! (5)

Prenons comme base de départ : 4 millions de réservistes (ex-chômeurs). On vient de voir comment les gouvernements ont alloué des milliards de dollars aux banques, soi-disant pour les sauver, ou les aider à s'en sortir. Tout cela reste nébuleux. En revanche, si nous accordons à une banque un gros chèque le 1er janvier, équivalent au salaire (un salaire minimum décent, supérieur au smic, lequel devra être augmenté) versé 13 fois dans l'année aux 4 millions de salariés réservistes, nous serons sûrs de l'usage qui sera fait de cet argent. D'autre part, la banque saura faire fructifier la somme qui lui sera versée le 1er janvier, le 30 janvier après le versement du 1er salaire, cette somme diminuera mais continuera de rapporter à la banque. Au bout de quelques années, la banque elle-même pourra verser les salaires aux réservistes. Bien entendu, le nombre de ceux-ci diminuera, mais ils seront remplacés par de nouveaux réservistes. La formation professionnelle, les recyclages, le désir de créer soi-même son entreprise, petite ou moyenne, industrielle ou commerciale, décupleront l'activité économique dans le pays. Il en résultera également une grande mobilité de la main d'oeuvre (ce dont rêve le patronat !). Les nouvelles techniques de communication, dont internet, permettront aux salariés, comme aux employeurs, de dialoguer, et de montrer, en direct, la nature de l'emploi, le logement proposé, le salaire etc. Cela va sans dire, l'abolition du chômage exige la mise en place d'un "pôle emploi" efficient et moderne. Lorsqu'on calcule le coût du chômage massif apparu en 1974 (après la guerre du Kippour), cela fait 35 ans !, on atteint des chiffres astronomiques. Le pays serait riche... si nous avions su résoudre le problème du chômage. Mais, reconnaissons-le, nous avons "traité" ce problème majeur sans aucune imagination. La crise sans précédent que nous vivons vient à notre secours... (à suivre)