Oui ou non, ont-ils prononcé le nom de Sarkozy à cette fameuse réunion tenue au Quai d'Orsay au printemps 2004 ? Si ce nom a été prononcé par l'un des protagonistes, surtout par Dominique de Villepin !, cela devient... une Affaire d'Etat ! Si, si, je ne plaisante pas... Qui croira qu'ils n'en ont pas parlé ? Tout le monde, à ce moment-là, et même encore aujourd'hui figurez-vous, parlait de Sarkozy, de la rivalité Chirac-Sarkozy etc. Tous ceux qui abordaient dans la conversation, au café ou ailleurs, la présidentielle de 2007, énuméraient comme candidats possible, pour ne pas dire probables, Sarkozy, Villepin, voire Chirac. Imagine-ton, lorsque se réunit le comité directeur du PS où figurent nombre de candidats probables ou possibles du PS, que l'on "ne parle pas de Ségolène" ? Allons, allons... Certes, l'on me fera observer qu'il s'agit d'un listing trafiqué où des noms ont été ajoutés. Normal puisqu'il s'agissait de faire croire à Chirac-Villepin que leur adversaire était compromis dans un scandale financier ! Le piège a fonctionné à merveille. Qui a tendu le piège ? Un "corbeau" nous dit-on. Villepin appelle le général Rondot pour qu'il effectue une enquête; celle-ci menée rondement, découvre la machination. Et tout s'arrête. On peut imaginer la déception de Villepin mais pourquoi aurait-il téléphoné à Sarkozy pour lui dire :" Nicolas, je suis déçu, tu n'es pas impliqué dans une sale affaire qui a été montée de toutes pièces..." Non, il valait mieux tourner la page sans faire de bruit. Mais "l'affaire" sort dans la presse, et Nicolas s'indigne. La "rumeur" dit qu'on a voulu l'abattre, devinez qui ? Naturellement les regards se tournent vers Matignon et l'Elysée. Quel était le but de la manoeuvre ? "A qui profite le crime" ? A coup sûr, il profite à la "gauche". Difficile cependant de la soupçonner ! Alors qui ? Les enquêteurs ne doivent pas négliger la piste des affaires précédentes, des Frégates de Taïwan à la rivalité Thomson-Lagardère où les coups "tordus" se sont multipliés, avec des agents doubles et des valises bourrées de dollars, quelquefois des cadavres, entre Paris et Taïwan !
Difficile d'y voir clair, c'est sûr...
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