L'incroyable incursion de Sarkozy en Afrique a au moins un mérite : elle nous confirme que cet avocat d'affaires, originaire de Hongrie, non seulement méconnaît l'histoire de France, mais pense "américain". Déjà, une autre "incursion", dans les sphères new-yorkaises, nous avait appris "qu'il était le plus américain des Français". Concernant l'Irak d'ailleurs, on ne l'a jamais entendu dire quoi que ce soit à l'encontre de la politique américaine. On l'a échappé belle : n'aurait-il pas fait bloc avec Aznar, Berlusconi et Blair derrière Bush... s'il avait été à l'Elysée ? Sur le Proche-Orient même alignement. Qui ne dit mot consent ! Les Israéliens peuvent faire ce qu'ils veulent en Palestine : génocider un peuple en l'affamant, imitant en cela un certain Staline qui voulut de la même manière se débarrasser d'un peuple rebelle dans les années 30 (le peuple ukrainien) - avec la complicité, notons-le de l'Occident - Sarkozy se tait, comme la plupart de nos politiciens, de "droite" comme de "gauche". Ainsi au Proche-Orient comme en Afrique, Sarkozy aligne Paris sur Washington... J'avais trouvé le personnage intéressant au début. Son idée de "rupture" me séduisait. Car il s'agit, en effet, de rompre, mais avec quoi ? J'attendais des précisions. Comme les autres candidats (et candidates) à la Présidentielle, Sarkozy ne disait pas grand chose. On restait sur notre faim. "Ils vont bien finir par nous parler de leur programme, et proposer un projet pour la France... tout de même !". Estimant l'Elysée "dans la poche", en raison de l'élimination (?) du tandem Villepin-Chirac et de sa mainmise sur l'UMP où les députés affolés sont à la recherche d'un "sauveur", Sarkozy arrache son masque chaque jour un peu plus.
Ce que je redoutais se réalise. Nicolas Sarkozy est en réalité un "immigré" en provenance de l'Est : un glacis où l'on ne jure que par l'Oncle Sam, et le "libéralisme" à tous crins, y compris le "libéralisme" à tendance mafieuse (le vrai libéralisme n'acceptant aucun frein !). Regardez les pays de l'Est dans quel Etat ils sont ! Pis : l'opinion dans ces pays ignorant tout de l'Afrique cultive un racisme primaire, pour ne pas dire primitif - à l'encontre des Noirs. Je suis désolé d'avoir à le dire : Nicolas Sarkozy vient de là, et après son périple au Mali, il nous faut lui barrer la route de l'Elysée. Dans l'intérêt de la France et de l'Afrique.
Jacques Chirac sait ce qu'il lui reste à faire : il doit l'expulser du gouvernement lors du prochain remaniement.
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