vendredi, mars 31, 2006

CHIRAC A BIEN JOUÉ !

En déclarant "je promulgue la loi... et je demande en même temps au gouvernement de procéder aux deux rectifications qui font problème, à savoir réduire la période de 2 ans à un 1 an, et d'indiquer au salarié le motif de son licenciement" Jacques Chirac évite à Dominique de Villepin de perdre la face et enlève à l'opposition tout motif de poursuivre le mouvement : comment pourrait-elle continuer de demander "le retrait"d'une loi qui ne sera pas appliquée ? Sans doute vont-ils tenter pendant quelques jours de cacher leur embarras mais il leur faudra bien lâcher les jeunes qui vont évidemment les accuser de "trahison". Les vacances de Pâques vont arriver au bon moment... pour renvoyer tout ce petit monde à la maison. Nicolas Sarkozy a essayé de tirer profit de cette situation en parlant carrément de "suspension" (c'est ce que nous demandions, a-t-il précisé). Il n'a pas tort, il s'agit bien d'une suspension qui ouvre la voie à une négociation. Dominique de Villepin est le grand perdant mais il "conserve sa loi" dûment homologuée par le Conseil Constitutionnel. Jacques Chirac a montré, une fois de plus, sa grande habileté : Villepin, qu'il a nommé PM, peut rester à Matignon, et Sarkozy est obligé de suivre. Son départ du gouvernement est impossible actuellement... d'autant qu'il vient de dire que "lui et ses amis" ont été écoutés ! Bien joué, Jacques...

LES "SOCIALISTES" DÉMASQUÉS !

Les chefs de l'opposition sont lamentables, on le sait. Mais les voici démasqués ! Car enfin, si le CPE est vraiment nocif, pourquoi ne laissent-ils pas le gouvernement l'appliquer ? Il est admis qu'il ne devrait pas faire sentir ses effets avant la rentrée (septembre-octobre). Dans ces conditions, le CPE aggravant la situation, les "socialistes" verraient s'ouvrir un boulevard devant eux à quelques mois de la présidentielle ! Il leur suffirait alors de prendre l'engagement devant les électeurs, et notamment les jeunes, d'abroger "cette loi scélérate", comme dit l'autre, s'ils sont élus... Qui douterait alors de leur élection ? Non, décidément, ou ce sont de piètres stratèges, ou bien... ils redoutent un succès du CPE ! Mais puisqu'ils ont l'air si sûrs d'eux, à leur place je n'hésiterais pas.

mercredi, mars 29, 2006

ET SI VILLEPIN DÉMISSIONNAIT ?

Une chose est sûre : nous sommes bien en campagne présidentielle ! Ségolène Royal a commencé la sienne il y a déjà plusieurs mois, Nicolas Sarkozy ces derniers jours officiellement dans le Nord. Dominique de Villepin pourrait donc remettre sa démission à Jacques Chirac, et lancer la sienne dès maintenant. Il n'a pas intérêt à hypothéquer gravement son avenir... pour un simple contrat de travail dont personne ne peut affirmer qu'il serait efficient ! Jacques Chirac n'aurait qu'une solution : choisir un Premier Ministre intérimaire, pourquoi pas MAM ? Ça serait la foire d'empoigne à droite comme à gauche ! Villepin et Sarkozy d'un côté se disputant l'électorat de droite, à gauche les éléphants de la rue de Solférino se lançant aux trousses de Ségolène ! En somme, Chirac et Villepin seraient contraints de batailler ferme pour supplanter Sarkozy dans leur camp. Et ils auraient une chance de l'emporter. La bataille sera rude, elle aurait l'avantage de déporter Sarkozy vers la droite de la droite, là où chassent Villiers et Le Pen. Sans doute faudrait-il à de Villepin faire oublier son impair du CPE. C'est possible sur une année. D'autant que le problème israélo-arabe va plonger tout le monde dans une grave crise politique, y compris en France. Sur ce thème, le tandem Chirac-Villepin peut aisément se positionner "à gauche", et même troubler l'opposition partagée entre pro-israéliens et pro-palestiniens.
A quoi bon poursuivre une guéguerre qui ne peut tourner qu'à l'avantage du PS ?

lundi, mars 27, 2006

LA MISSION DE VILLEPIN : TENIR

Maintenant les choses sont claires : Dominique de Villepin ne peut plus reculer, ni capituler. S'il le faisait, il rendrait un mauvais service à tout le pays, y compris à la "gauche". Plus personne, en effet, ne pourrait entreprendre la réforme nécessaire. Tous les gouvernements seraient paralysés par la peur - surtout ceux de gauche - de voir les étudiants-lycéens ainsi que leurs électeurs du servic public se mobiliser "contre toute atteinte aux droits acquis", et notamment au sacro-saint "code du travail " ! Le rôle de Dominique de Villepin est désormais tout tracé : il doit aménager le CPE sur les deux points contestés (durée de l'essai, et absence de motif de licenciement), et prévoir tous les six mois un "état des lieux" : combien d'embauches, combien de "licenciés", et sécuriser au maximum ceux-ci afin de les aider à retrouver un emploi le plus vite possible. Naturellement, ses adversaires "à gauche", et à "droite" Sarkozy, n'ont aucun intérêt à ce qu'il passe, surtout en force ! L'électorat de droite pourrait lui en être reconnaissant, et du coup, le préférer "au petit Nicolas". Car, c'est de ce côté-là que se joue la présidentielle : qui en sera le "chef" ? Si Dominique de Villepin parvient à imprimer sa marque, il peut espérer être conforté par la relance économique mondiale qui finira bien par "toucher" la France, d'autant que les nombreux départs en retraite (celles des années 45-46) vont libérer des emplois pour les jeunes. Le sort de la présidentielle se joue maintenant !

L'ERREUR de la "coordination étudiante"...

Réunie en Provence ce dimanche, la "coordination étudiante" réclame avec le rejet du CPE... la démission du gouvernement Villepin ! Quelle erreur ! Bien évidemment, ce sont les groupuscules gauchistes qui s'en donnent à coeur joie en tentant d'entraîner les jeunes vers "le grand soir". A chaque mouvement "étudiant" ou "lycéen" c'est la même chose : "il faut entraîner la classe ouvrière dans le mouvement !"
On imagine la tête des dirigeants du PS ! Aussitôt convoqué, le patron de l'UNEF, Bruno Julliard, s'est vu contraint de démentir et de prendre ses distances à l'égard de cette "coordination". Ce qu'il a fait ce matin sur Europe 1... La politisation (par ailleurs inévitable) du mouvement lui porterait un coup fatal. Une démission du gouvernement entraînerait probablement celle de Jacques Chirac, donc une élection présidentielle anticipée. Celle-ci se jouerait entre Sarkozy et Ségolène - qui n'attendraient pas une seconde pour déclarer leur candidature... et commencer leur campagne. Ne le sont-ils pas déjà (en campagne) ? Le "pt'it Julliard" s'est fait tirer les oreilles rue de Solférino. D'autant que les syndicats sont incapables d'appeler les travailleurs à renverser le gouvernement : une grève politique, c'est l'échec assuré.

samedi, mars 25, 2006

LA FIN DU GRAND ISRAËL

Tel est le titre d'un papier paru dans le supplément du Monde de ce samedi, consacré au fameux Vladimir Jabotinsky, fondateur du sionisme maximaliste. Ces dernières années, depuis l'intifada des Palestiniens, les articles se sont multipliés dans la presse juive pour annoncer la "mort du sionisme". Celui-ci, en effet, n'avait pas pour objectif de créer... un Etat palestinien ! Ce que soulignait Jabotinsky, dès 1923 en écrivant "que les Arabes ne sont pas une populace vile mais une nation bien vivante" et "qu'il n'est donc pas question de leur laisser le moindre espoir... qu'un Etat palestinien était fondamentalement une pure folie". Jabotinsky est mort d'une "crise cardiaque" en plein New York en 1940. Il était l'adversaire N°1 de Ben Gourion venu lui aussi à New York proclamer son ralliement aux Etats-Unis, tandis que Jabotinsky ne cachait pas sa sympathie pour les puissances de l'Axe (Allemagne,Italie,Japon) -victorieuses contre l'Angleterre et la France. Décoré par Mussolini qui lui avait décerné le titre de "fasciste juif", il était habité par une haine viscérale de l'Angleterre, et en passe de détrôner Ben Gourion tant le nombre de ses partisans augmentaient.. On ne peut donc exclure son élimination pure et simple par les services secrets britanniques qui tentaient, par tous les moyens, de faire entrer en guerre les Etats-Unis à leurs côtés. (Un autre sioniste éminent, véritable ministre des Affaires étrangères du "foyer national juif", Haïm Arlosoroff, à son retour d'un voyage en Allemagne où il est allé négocier avec les nouveaux dirigeants - nazis - le "transfert des Juifs allemands en Palestine", fut assassiné par des fanatiques juifs sur une plage de Tel Aviv - le 16 juin 1933 !). 66 ans après la mort de Jabotinsky, le fondateur du Betar (parti maximaliste), ses descendants et "héritiers" viennent de rallier le Kadima, créé par Ariel Sharon (autre maximaliste !)... qui a renoncé officiellement au "Grand Israël"! Les sondages donnent Kadima gagnant cette semaine aux législatives... et dans le même temps les USA s'apprêtent à "réviser" leur politique au Proche-Orient... Aï ! Aï ! Aï !

jeudi, mars 23, 2006

USA VERSUS ISRAËL !

Dans mon (très) modeste, mais génial, ouvrage "Israël un projet funeste" paru il y a quelques mois, j'évoquais une hypothèse qui en laissa beaucoup dubitatif, à savoir que les Américains, devant leur échec en Irak, pourraient bien changer leur fusil d'épaule. Plutôt que de se lancer dans une guerre vaine et coûteuse contre le monde arabo-musulman, le gouvernement US découvrirait bientôt qu'en lâchant Israël, il obtiendrait sans coup férir la sympathie de ce monde qu'il doit impérativement ranger dans son camp contre l'autre Super-Grand : la Chine. Hé bien, nous y voici ! Deux professeurs, sans doute juifs, Stephen Walt et John Mearsheimer (je dis juifs parce que seuls des juifs peuvent ainsi mettre en cause le lobbying pro-israélien aux Etats-Unis) publient une thèse selon laquelle "c'est bien à cause d'Israël que les Etats-Unis ont un problème avec le terrorisme", que "depuis la fin de la guerre froide, Israël n'apparaît plus comme un atout stratégique aidant à contenir l'expansion soviétique dans la région, mais comme un "fardeau". Dès parution sur le site internet d'Harvard (aucune publication américaine n'a accepté de le publier !) le texte a suscité des critiques virulentes, notamment sur la partie où il met en cause les cercles de réflexion et la presse pour leur partialité en faveur d'Israël...
En Israël, l'article fait grand bruit, et les dirigeants considèrent cette publication comme "un signal d'alarme". Après Bush, et après Sharon, les relations entre les deux pays ne seront plus les mêmes. Et leurs intérêts vont diverger de plus en plus...

LES SYNDICATS AU SECOURS DE VILLEPIN

Dominique de Villepin a commis une erreur de manoeuvre. Il a cru pouvoir passer en force. C'était méconnaître la profondeur du "mal français", que le dernier scrutin présidentiel avait pourtant clairement révélé : Le Pen en finale ! Les 82% du second tour en faveur de Chirac ont dissimulé l'ampleur de la crise. N'oublions pas qu'en 1995 le candidat Chirac l'avait emporté sur Balladur au 1er tour, et sur Jospin au second, précisément en mettant l'accent sur "la fracture sociale"! En novembre 2005 éclatait l'intifada des banlieues, explosive, incendiaire, prête à redémarrer à tout moment. Je l'ai écrit dans mon dernier ouvrage : "Nous sommes menacés d'une guerre civile doublée d'une guerre de religion !". A la merci d'une allumette balancée dans une banlieue par un quidam désoeuvré. Le CPE a fait l'effet d'un révélateur, comparable à la bombe Le Pen en finale de la présidentielle ! Les jeunes sont descendus dans la rue pour dire NON au CPE comme ils avaient dit NON à Le Pen. "Nous ne voulons pas de cet avenir-là". Il y a dans cette (double) affaire une grande part de mystification. Le Pen n'était pas un "fasciste", le CPE n'est pas un "licenciement". Nous sommes en plein dans l'irrationnel. Et c'est pourquoi le dialogue est difficile, sinon impossible. Il faut donc que Dominique de Villepin remette les choses à plat, invite les leaders syndicaux pour discuter concrètement, point par point, du chômage des jeunes. Seul le concret peut venir à bout de l'irrationnel. La concertation - qui aurait dû précéder - doit avoir lieu sans plus tarder : un dérapage catastrophique nous menace ! L'opinion sera reconnaissante à Villepin et aux syndicats de nous avoir évité le pire.

lundi, mars 20, 2006

LE CPE N'EST QU'UN PRÉTEXTE

L'Histoire se répète, contrairement à ce que voulait croire ce pauvre Marx - qui s'est trompé sur toute la ligne ! En Mai 68, l'opposition à de Gaulle fut radicale parce que... quelques mois plus tôt (en juin 67) le général avait évoqué "le peuple juif, sûr de lui, et dominateur" et, d'une manière générale, sa "politique pro-arabe" (disait-on) concrétisée par l'embargo sur les ventes d'armes aux pays belligérants (par conséquent à Israël) donnait des boutons aux inconditionnels du sionisme. Derrière le mouvement souffla très fort le Vent d'Ouest (venu d'outre-atlantique), j'en suis témoin. (Regardez ce que sont devenus les anciens leaders de Mai 68 !).
Cette fois, le même parti (pro-israélien) - qui n'a pas pas digéré le NON de Chirac-Villepin (à la guerre contre l'Irak) magnifiquement exposé à l'ONU par le Premier Ministre, alors Ministre des Affaires étrangères, est à la manoeuvre pour l'empêcher d'entrer à l'Elysée - d'autant que la politique annexionniste du gouvernement israélien en Palestine va se heurter à une opposition mondiale. La France, dans cette affaire, joue un rôle essentiel, avec l'Allemagne, car elle est la seule à pouvoir initier une alternative (européenne) à la politique israélo-américaine.
Si j'ai un conseil à donner à Dominique de Villepin, c'est celui-ci : soyez souple dans le traitement du CPE, et jouez les jeunes franco-arabes des banlieues pour briser le camp des pro-israéliens dont l'état-major est moitié rue de Solférino, moitié au Ministère de l'Intérieur !

dimanche, mars 19, 2006

UNE "GUERRE CIVILE" POUR UN CPE ?

Tout a été dit sur "l'angoisse des jeunes" relayée par celle de leurs parents qui n'ont pas connu, eux, la "précarité"de l'emploi. En vérité, celle-ci est apparue dans les années 70 avec les premières boîtes d'intérim (Manpower) qu'à la CFDT (et à la CGT) on appela "les nouveaux négriers des temps modernes" ! Puis sont venus les CDD, de plus en plus courts, enfin les stagiaires, de moins en moins rémunérés. Depuis un quart de siècle donc, nous connaissons la "précarité". Enfin, les "délocalisations", les "plans sociaux" et autres "machines" à supprimer les emplois ont plongé le pays, et d'abord les salariés dans "l'angoisse du lendemain" pour eux et pour leurs enfants. Voilà, me semble-t-il, ce que le CPE - contrat qui parle carrément de licenciement sans préavis - a permis à cette "peur de l'avenir" de se manifester dans de longs cortèges à peu près partout dans le pays. Dominique de Villepin, en croyant bien faire et en agissant vite, a commis une faute psychologique, sans doute consécutive à la compétition présidentielle qui ne lui laisse que peu de temps pour agir d'une manière significative sur le chômage. La situation est paradoxale : l'opinion est préoccupée par le chômage (des jeunes) et elle aurait dû se réjouir de voir le gouvernement s'y attaquer. Or, ce qu'elle a vu dans le CPE... c'est la précarité officialisée (par une loi !) dans l'annonce du... licenciement sans préavis !!!
Si Dominique de Villepin veut retourner l'opinion (inquiète) en sa faveur, il doit, selon moi, rendre l'embauche des jeunes quasiment obligatoire, d'une manière ou d'une autre. Pourquoi, par exemple, ne pas obliger les entreprises qui ont battu des records de profits en 2005 à embaucher un pourcentage de jeunes ? On sait que de nombreux départs à la retraite sont prévus et que, par conséquent, les entreprises vont devoir embaucher : pourquoi ne pas saisir cette opportunité en la rendant obligatoire, temporairement bien sûr, puisque l'objectif est de faire reculer le chômage des jeunes d'une manière significative ? De même pourquoi ne pas supprimer nombre de CDD en imposant le CPE ? Profitons de ce moment de mobilisation pour innover, car enfin, une guerre civile pour un CPE, est-ce que ça n'est pas déraisonnable ?

vendredi, mars 17, 2006

A CHIRAC DE JOUER !

Il est certain que Jacques Chirac n'a jamais été un "homme de droite" (ce que lui reproche Patrick Devedjian dans son livre "A moi le ministère de la parole" - éditions de l'Archipel). Je l'ai toujours vu en dialogue avec les leaders syndicaux. Comment oublier son entretien "clandestin" avec Henri Krasucki, le patron de la CGT, assis côte à côte sur un banc dans le square d'Anvers... en plein Mai 68 ? Ensuite, c'est lui qui instaura le SMIC en 1970, et l'ANPE et les ASSEDIC. Il a toujours eu "l'oreille" des leaders syndicaux, et s'entretient amicalement avec eux. Voici pour lui l'occasion d'utiliser ces atouts... et de les mettre au service de Dominique de Villepin. Il est probable qu'au début de la semaine, après les manifestations de ce samedi, il invitera d'une manière ou d'une autre les "chefs" du mouvement anti-CPE à venir apporter leurs correctifs... qui seront évidemment acceptés car les leaders de "gauche" n'ont pas intérêt à trop pousser l'électorat dans les bras de Sarkozy, voire d'un autre candidat encore plus à droite que le Maire de Neuilly ! Ensuite, Dominique de Villepin devra apprendre à mieux manoeuvrer s'il veut conserver toutes ses chances pour la présidentielle...

mercredi, mars 15, 2006

LA FIN DE FRANCE-SOIR ?

On dira, bien sûr, que les marchands d'armes sont très présents dans la presse française (Dassault,Lagardère). Mais tout de même ! apprendre qu'Arcadi Gaydamak, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international, et qui est réfugié en Israël, est en train d'acheter France-Soir, a de quoi nous estourbir ! C'est dommage, parce que ce quotidien pouvait avoir encore un grand avenir - tel que je l'avais esquissé dans un communiqué intitulé "Un grand projet pour France-Soir". Avec Gaydamak, probablement lié à la maffia russe, désormais infiltrée en Israël, le quotidien de Lazareff connaît une fin ignominieuse. Comment un journaliste, digne de ce nom, pourra-t-il rester dans un canard pareil ? Quant aux (derniers) lecteurs du 3e âge, souvent "accrocs" des pages jaunes, ils devront bientôt... aller faire leurs courses ailleurs ! A moins que le Tribunal de Commerce de Lille y regarde à deux fois avant de laisser commettre l'irréparable ?

lundi, mars 13, 2006

VERS UNE ÉPREUVE DE FORCE ?

Syndicats (squelettiques), éléphants "socialistes", étudiants-lycéens inquiets, manipulés par les groupuscules "gauchistes", tel est aujourd'hui le socle du conservatisme en France. Faut-il céder ou reculer devant "ça" ? Certainement pas ! Tout se déroule comme prévu (lire mes notes précédentes). Déjà, en 1968, tout ce beau monde était joliment dépassé, et ils ont fini par donner le pouvoir à la droite la plus adroite (Giscard) ! Mais le comble de l'absurde est atteint : c'est comme si les chômeurs manifestaient contre l'embauche sous le prétexte "vous vous rendez compte, ils pourront nous licencier au bout de six mois, un an !!! Pas d'accord : nous on veut un emploi à "durée indéterminée" ! La Palice, que j'admire, dirait :" pour être licencié, il faut avoir un emploi !". Là où D. de Villepin a commis une erreur, c'est de mettre l'accent sur la "possibilité de licenciement, sans préavis" pendant deux ans. Ce qui a permis aux "salopardsdegauche" de parler de licenciement... alors qu'il s'agissait d'embauche ! Il faut donc corriger en inversant les deux termes du CPE : emploi, suivi ou non, au bout d'un an, d'un CDI... en fonction de l'activité de l'entreprise. Pourquoi ne pas imposer un certain pourcentage d'embauches aux entreprises qui ont battu leurs records de profits en 2005 ? En raison des nombreux départs en retraite, elles vont d'ailleurs être contraintes d'embaucher... D'autre part, il faut préciser que le secteur public n'est pas concerné par le CPE... Bref, il faut préciser, affiner, et surtout ne pas reculer devant les "dinosaures" de la rue de Solférino !

dimanche, mars 12, 2006

UNE MANIF POUR VILLEPIN ?

Les médias nous disent que "Villepin a perdu la bataille de la rue"... Je n'en suis pas si sûr. Nous sommes nombreux à être révulsés par les différents syndicats corporatistes qui utilisent sans vergogne des jeunes à juste titre inquiets, comme nous tous, devant un avenir que l'on pressent difficile. Lorsque nous voyons que des "syndicats", payés et subventionnés par l'Etat, qui ne représentent plus que 8% des salariés, dont 90% sont des salariés du secteur public, prennent la tête d'un "mouvement" généré par l'incompétence du "monde de l'Education Nationale", ce mammouth, enseveli rue de Grenelle, qui bloque toute réforme avec des syndicats, pas même corporatistes mais catégoriels !, nous nous disons que le moment est venu "de leur botter le cul"... Déjà complètement dépassés en Mai 68, ils le sont encore plus aujourd'hui ! Je suis prêt, quant à moi, à descendre dans la rue pour crier :"le conservatisme, ça suffit !", "Mort au mammouth !", "sus aux éléphants !"... La rue n'a pas dit son dernier mot.

jeudi, mars 09, 2006

TIENS BON, DOMINIQUE !

Hervé de Charette, P. Deveidjan et autres Mariton tentent de faire trébucher Dominique de Villepin en lui demandant de "retirer le CPE". Ils se doutent bien que ce retrait serait interprété comme une démission, et que le Premier Ministre en sortirait carbonisé pour la présidentielle, laissant ainsi à leur chef bien-aimé, le "petit Nicolas", le titre de "champion toutes catégories" qui sera alors le seul , selon eux, en mesure de l'emporter sur la candidate socialiste ! Je dis bien candidate car, paradoxalement, l'investiture de Sarkozy favorisera celle de Ségolène qui sera, parmi les socialistes, la seule en mesure de faire mordre la poussière au Ministre de l'Intérieur, du fait de sa condition féminine (oh combien modérée par rapport à Martine Aubry !). Alors qu'aucun autre candidat socialiste, face à Sarkozy, ne pourrait attirer à lui des suffrages venant du centre et de la droite, Ségolène, avec sa bonne mine de "femme au foyer", blairiste de conviction, "séduira" bien au-delà de la gauche classique !
Si nous ne voulons ni de Ségolène (qui aura sur le dos les éléphants du PS cornaqués par François, le "prince consort") ni de Nicolas capable de nous conduire vers "une guerre civile larvée" s'achevant probablement par l'avènement d'un "fascisme à la française", il nous faut aider Dominique de Villepin à franchir cette passe difficile...

lundi, mars 06, 2006

VILLEPIN AU PLUS BAS... DEMAIN AU PLUS HAUT ?

Contrairement aux apparences, c'est l'opposition "socialiste" qui est piégée ! Les rassemblements vont revêtir une certaine ampleur, mais sans plus ! Les syndicats ne font plus descendre dans la rue que les salariés du secteur public (enseignants surtout !) auxquels ils vont adjoindre cette fois étudiants et lycéens... Mais que feront-ils le lendemain ? Ils ne pourront que reprendre le travail... à l'exception des étudiants-lycéens manipulés par les groupuscules qui seront "invités" à poursuivre le mouvement par l'occupation des locaux. Mais la masse étudiante, qui a envie de travailler, et qui veut réussir ses examens, protestera contre les "occupants" ! La suite on l'imagine : au bout de quelques jours (avec le soutien des parents) les "grèvistes" devront céder, et s'ils s'obstinent, le gouvernement interviendra pour assurer le libre accès des facs et autres lycées.
Nul ne peut ignorer aujourd'hui l'inquiétude d'une opinion désemparée. Dominique de Villepin a intérêt à "maintenir le cap" ! Il fera ainsi la démonstration devant le pays qu'il est "un capitaine" capable et résolu à "faire bouger les choses". Le pays ne demande que ça : être rassuré, et repris en main par quelqu'un qui "en veut". Voici la chance de Villepin !

samedi, mars 04, 2006

JACQUES ATTALI A COMMIS UNE FAUTE GRAVE

En 2002, Jacques Attali, conseiller et confident de François Mitterrand, publiait un bouquin énorme dont le titre claquait comme une provocation :"Les Juifs, le monde et l'argent" (éditions Fayard). Je ne sais pas quelle mouche a piqué Jacques Attali ! Lui-même banquier (en tout cas, il rêvait de toute évidence d'en être un grand !) il a sans doute estimé, comme beaucoup, que l'URSS et le communisme ayant disparu, le capitalisme triomphait sur la terre entière, et que le moment était venu de parler librement de l'Argent, et de son rapport avec le "peuple juif" ! Au dos de son livre, il écrit, et je ne sais si Youssouf Fofana, le célèbre "petit noir" de banlieue l'a lu (le livre est désormais en livre de poche), en tout cas on peut se le demander (Youssouf n'est pas, visiblement, le demeuré ou le "degré zéro de la pensée" qu'un commissaire, hors du coup, nous a décrit :" Voici l'histoire des rapports du peuple juif avec le monde et l'argent... Aujourd'hui, plus personne n'ose écrire sur ce sujet : comme si des siècles d'études n'avaient servi qu'à nourrir des autodafés... En décidant de raconter cette histoire, on pourrait laisser croire qu'il existe un peuple juif uni, riche et puissant, placé sous un commandement centralisé, en charge de mettre en oeuvre une stratégie de pouvoir mondial par l'argent. On rejoindrait par là des fantasmes qui ont traversé tous les siècles... Pourtant il est d'une importance capitale, pour les hommes d'aujourd'hui, de comprendre comment l'inventeur du monothéisme (sic) s'est trouvé en situation de fonder l'éthique du capitalisme (resic), avant d'en devenir, par certains de ses fils, le premier banquier, et par d'autres, le plus implacable de ses ennemis. Il est aussi essentiel pour le peuple juif lui-même d'affronter cette partie de son histoire qu'il n'aime pas et dont, pourtant, il aurait tout lieu d'être fier."
Jacques Attali va jusqu'à prétendre que "les Juifs ont tout inventé, le communisme et le capitalisme", Rothschild et Marx. Bernard Lazare, en 1894, dans son livre "l'Antisémitisme, son histoire et ses causes" n'écrivait pas autre chose ! Le XXe siècle est venu par là-dessus, avec son cortège d'horreurs et de sang... Attali, à coup sûr, ne vit pas en Seine-Saint-Denis... ni à Bagneux !

vendredi, mars 03, 2006

YOUSSOUF FOFANA LE "BARBARE" !

En novembre dernier, de la Seine-Saint-Denis à la région lyonnaise, les petits "youssouf" mettaient le feu aux banlieues. La France se réveilla sous le choc. Que voulaient-ils donc ces gosses d'immigrés ? Le savaient-ils eux-mêmes puisqu'ils ne fournissaient aucune revendication ? "Lutte Ouvrière" (!) de Mme Laguiller n'osa pas les traîter de "lumpen-prolétariat", mais c'était tout comme : des moins que rien, des primaires, pour ne pas dire des primitifs. Arlette, Alain, Olivier et autres lambertistes, le nez plongé dans leurs brochures trotskystes, tentaient de déchiffrer "l'énigme des banlieues", tel Champollion devant la pierre de Rosette. "Eurêka ! Le capitalisme est en crise, et le grand soir n'est plus loin !".
En réalité, autour du Stade de France et de la cathédrale de Saint-Denis, une autre France venue d'outre-mer, campe et s'agite de plus en plus aux portes de la ville. Là se forment des bandes de révoltés, menées par les petits youssouf à la conquête d'une France, qui leur est étrangère, bien qu'on leur répète qu'elle est "une et indivisible". Liberté, égalité, fraternité, eux savent, mieux que nous, que ce ne sont que des mots ! Et nous-mêmes d'ailleurs, nous avons cessé d'y croire depuis belle lurette... Alors, comment se termine cette Histoire ?

mercredi, mars 01, 2006

L'ÉPÉE DE DAMOCLÈS

Le PS et l'opposition recherchent l'affrontement. Ils pensent avoir découvert "l'arme absolue" : les jeunes - étudiants et lycéens - qu'il suffit de jeter dans la rue, avec occupation des facs et autres bâtiments scolaires. Ils oublient une chose essentielle : la France compte désormais 8 millions de musulmans, dont l'immense majorité vit dans les banlieues des grandes villes, avec des jeunes prêts à tout, comme on l'a vu en novembre dernier. Cette immigration n'est pas du tout "socialiste", on peut même dire qu'elle est anti-socialiste ! Et sans doute est-elle incontrôlable. En outre, d'aucuns peuvent être tentés de l'utiliser ! Aujourd'hui l'opinion a peur, et il est probable que les parents - à l'inverse de Mai 68 ! - n'encourageront pas leurs enfants à aller manifester. La peur d'un dérapage, voire d'une nouvelle "intifada" dans les banlieues devrait inciter à la prudence. Tant que l'immigration n'aura pas été "assimilée", celle-ci pèsera comme une épée de Damoclès sur l'ensemble de la vie politique française... Les partis politiques, et les candidats à la présidentielle ont tout intérêt à en tenir compte : les électeurs-trices pourraient le leur faire payer cher en 2007 !

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