lundi, juin 26, 2006

JACQUES CHIRAC CHOISIT VILLEPIN !

C'est clair, Jacques Chirac en maintenant son soutien à Dominique de Villepin, est décidé à soutenir la candidature du Premier Ministre contre Sarkozy pour la présidentielle de 2007 ! En effet, il a appelé la majorité UMP à rester unie derrière lui, en lui fixant un objectif majeur : la fusion Gaz de France avec Suez qui aura lieu, dit-il, à la rentrée. La bataille sera rude, mais sur ce terrain l'opposition sera affaiblie puisque la CFDT y est plutôt favorable, tout comme les salariés de Suez qui ont déjà manifesté en sa faveur. Une fois votée, la fusion renforcera bien évidemment le gouvernement Villepin. On entrera alors dans le vif du sujet : la désignation des candidats, tant à droite qu'à gauche, pour la présidentielle. Au parti socialiste les adversaires de Ségolène seront en campagne, et même si Mme Royal reste en tête dans la course, elle en sortira affaiblie, surtout si la "gauche de la gauche" se rassemble autour d'un candidat commun. L'agitation politique sera à son comble, et elle monopolisera l'attention. Là où les choses vont se corser, c'est évidemment à "droite" lorsque Nicolas Sarkozy devra quitter le gouvernement. Mais le voici piégé ! Il lui faudra attendre le dernier moment pour le faire ! Comment pourrait-il démissionner avant la fin de l'année ? Jacques Chirac n'a-t-il pas dit que le candidat de la majorité sera choisi dans le premier semestre de 2007 ? Parions qu'il y aura deux candidats à "droite" : Villepin et Sarkozy ! Sans doute cela favorisera-t-il l'élection de la candidate socialiste, Ségolène Royal ? Mais Jacques Chirac s'en moque : il aura barré la route au petit Nicolas, et fait de Dominique de Villepin un bon candidat... pour 2012, voir avant qui sait ? si les choses tournent mal. Pas mal joué, somme toute, alors que l'on se demandait, il y a quelque temps encore, comment Jacques Chirac allait terminer son mandat ! Le voici remis en selle, et, dans une large mesure, maître du jeu. Les gensdumonde, entendez les colombanistes, l'ont peut-être, une fois de plus, enterré trop tôt !

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