lundi, mars 13, 2006

VERS UNE ÉPREUVE DE FORCE ?

Syndicats (squelettiques), éléphants "socialistes", étudiants-lycéens inquiets, manipulés par les groupuscules "gauchistes", tel est aujourd'hui le socle du conservatisme en France. Faut-il céder ou reculer devant "ça" ? Certainement pas ! Tout se déroule comme prévu (lire mes notes précédentes). Déjà, en 1968, tout ce beau monde était joliment dépassé, et ils ont fini par donner le pouvoir à la droite la plus adroite (Giscard) ! Mais le comble de l'absurde est atteint : c'est comme si les chômeurs manifestaient contre l'embauche sous le prétexte "vous vous rendez compte, ils pourront nous licencier au bout de six mois, un an !!! Pas d'accord : nous on veut un emploi à "durée indéterminée" ! La Palice, que j'admire, dirait :" pour être licencié, il faut avoir un emploi !". Là où D. de Villepin a commis une erreur, c'est de mettre l'accent sur la "possibilité de licenciement, sans préavis" pendant deux ans. Ce qui a permis aux "salopardsdegauche" de parler de licenciement... alors qu'il s'agissait d'embauche ! Il faut donc corriger en inversant les deux termes du CPE : emploi, suivi ou non, au bout d'un an, d'un CDI... en fonction de l'activité de l'entreprise. Pourquoi ne pas imposer un certain pourcentage d'embauches aux entreprises qui ont battu leurs records de profits en 2005 ? En raison des nombreux départs en retraite, elles vont d'ailleurs être contraintes d'embaucher... D'autre part, il faut préciser que le secteur public n'est pas concerné par le CPE... Bref, il faut préciser, affiner, et surtout ne pas reculer devant les "dinosaures" de la rue de Solférino !

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